samedi 14 mars 2009

Sur le départ...
























Se fixer un temps éperdu, sans entrave,
Où la durée, vous échoie, comme une épave;
Les heures défilent, sans être retenues,
L’échéance approche, sans être attendue.
Plaisir oisif, sans considération, inappréciable:
Contempler les manifestations contemporaines,
Et répondre d’un sourire affable,
À ceux qui vous laissent à la traîne.
Une position de dernier, mais bien placé,
Le départ, sans cesse reporté.
Je reste assis, voudriez-vous m’aborder,
Que déjà, au loin, je me serai envolé.
Un autre lieu m’attend, un monde à contempler,
Et laisser l’inspiration, lentement s’écouler.
Mes vers, ne sont que le reflet de mon état,
Où je gouverne, en despote chimérique,
Sur des sujets que l’on n’aborde pas;
Sans être, à la fois calme et colérique.

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